VoilĂ pourquoi votre "chez vous" n'est pas un actif !
C’est un choc ?
Étrange de lire cela sur ce blog qui veut faire de vous des propriétaires heureux , non ?
Vous découvrez pourquoi en lisant l’ouvrage “Père riche père pauvre” de Robert Kiyosaki .
Voici quelques pistes qui apporteront un Ă©clairage bienvenu sur cette affirmation.
Pourquoi votre domicile principal ,dont vous ĂŞtes propriĂ©taire, maison ou appartement, n’est pas un actif.
Un actif est sensé vous rapporter et non vous coûter.
Hormis l’agrĂ©ment que vous en tirez, votre lieu de vie dont vous ĂŞtes propriĂ©taire vous coĂ»te. Il ne vous rapporte rien.
Se dire que vous revendrez plus cher est un pari sur l’avenir.
Un pari n’est pas une garantie, tant s’en faut.
Vous n’avez aucune certitude sur cette Ă©volution positive de la valeur de votre domicile principal.
Un simple changement physique de l’environnement, qui masque la vue ou crĂ©e de nouvelles nuisances de trafic, et votre espoir de votre plus-value s’envole en fumĂ©e.
Un changement de l’environnement Ă©conomique comme un employeur important qui quitte la rĂ©gion, peut Ă©galement anĂ©antir vos projets de gain sur une Ă©ventuelle vente ultĂ©rieure.
Vous vous posez bien des questions sur votre avenir immobilier.
Surtout ,vous en avez marre de “payer des loyers dans le vide” !Â
Et oui, les taux d’intĂ©rĂŞt des crĂ©dits hypothĂ©caires n’ont jamais Ă©tĂ© si avantageux.Â
Et puis il ne faut pas se leurrer, on le lit, on l’entend, on nous le répète: “les taux vont remonter” !
Plein de questions
Bref, vous avez plein de questions et tout se mélange dans les choix possibles. Ceux-ci par exemple:
- soit rester locataire et avoir une réserve de cash,
- soit acheter un bien pour y vivre (belle maison avec jardin…),
- soit acheter un bien de rendement que je louerai (appartement).Â
Vous vous demandez aussi :
- Si les deux sont possibles?Â
- Lequel devrait ĂŞtre fait en 1er… ?
- Quelle somme peut être investie sans plomber les dépenses courantes?
Cela fait beaucoup d’interrogations sans rĂ©ponse, ou trop de rĂ©ponses de vos copains ou de votre famille.
Chacun s’exprime par rapport à sa situation personnelle, sans connaître vraiment la vôtre, cela ne vous avance pas.
Reprenons ces questions l’une après l’autre
Rester locataire et avoir une réserve de cash ?
Il n’y a pas de rĂ©ponse toute faite. Cela dĂ©pend de votre situation, de vos projets, de vos attentes.Â
Suivant votre situation, vous souhaiteriez disposer d’un revenu rĂ©gulier comme complĂ©ment de retraite.
Si vous ĂŞtes de jeunes parents, un complĂ©ment de revenus Ă vos salaires faciliterait le financement des Ă©tudes de vos enfants d’ici quelques annĂ©es.
En bref, l’idĂ©al serait d’investir pour obtenir des revenus passifs, par exemple disposer d’un bien immobilier qui vous rapporte chaque mois de l’argent. Autrement dit, possĂ©der un actif (pas comme votre maison) !
Puisque vous ĂŞtes d’heureux locataires…
Faisons le raisonnement suivant:
– votre logement vous plait,
– votre loyer est infĂ©rieur Ă 30 % de vos revenus.
Vous pourriez aussi ĂŞtre d’heureux propriĂ©taires, mais pas forcĂ©ment de « votre chez vous ».
Si vous ĂŞtes dans cette situation et sans connaĂ®tre prĂ©cisĂ©ment vos attentes et projets, je privilĂ©gierai le choix de rester locataire.Â
Exemple :
- Votre revenu est de CHF 9’000.- par mois
- Votre loyer actuel charges comprises est de CHF 1’800.-,
- soit 20 % de vos revenus “sûrs”.
Vous pouvez donc consacrer 10% de vos revenus Ă la constitution de fonds propres.
Cela vous permet de bénéficier d’une réserve de cash ou de mettre de côté une épargne.
En seulement cinq ans, si vous vous “Payez vous en premier”, avant toutes les autres dépenses non programmées, vous aurez mis de côté pas moins de CHF 54’000.-.
Je ne tiens pas compte d’éventuels intĂ©rĂŞts composĂ©s (faut pas trop rĂŞver),Â
Aujourd’hui, mĂŞme si le rendement d’épargne n’est pas vraiment attrayant, constituer des fonds propres en les plaçant judicieusement, ou simplement les mettre de cĂ´tĂ© est une bonne option.
Vous pouvez le faire ! mais oui, en mettant rĂ©gulièrement la diffĂ©rence entre ce que vous pourriez consacrer Ă votre loyer, soit en principe environ 30% de vos revenus deÂ
CHF 9’000.-, ce qui correspondrait Ă CHF 2’700.- par mois et le loyer que vous payez effectivement de CHF 1’800.-.Â
Vous “vous payez en premier”, sur un compte épargne sans y toucher, CHF 900.- /mois.
C’est la bonne option, on le verra ensemble plus loin.
Â
Exemple indicatif
Cet exemple simplifié ne saurait préjuger de votre capacité d’emprunt qui sera fixée par la banque.
Toutefois, du fait de votre Ă©pargne et qu’il s’agit d’un appartement qui couvre toutes les charges qu’il gĂ©nère, cette acquisition devrait ĂŞtre considĂ©rĂ©e par la banque comme “un bien autoporteur”.Â
L’association suisse des banquiers a émis une Directive relative aux exigences minimales pour les financements hypothécaires. Celle-ci impose la part minimale de fonds propres apportée par l’acquéreur qui est depuis 2020 de 25%, contre 10% auparavant. Ensuite, la dette doit être ramenée aux deux tiers de sa valeur dans un délai de dix ans, contre quinze ans avant 2020. C’est le montant de l’amortissement (encadré).
D’autres critères d’octroi seront fixĂ©s par la banque. Ils dĂ©pendent de votre situation financière et des relations existantes avec l’Ă©tablissement qui serait susceptible de financer votre investissement immobilier.
La vue est splendide !
Mais Ă quel prix !?!
ATTENTION: cet exemple est indicatif et fictif. Votre banque va analyser si vous ĂŞtes Ă mĂŞme d’assumer une vacance locative. Et pour combien de temps.
Dans cet exemple, vous ĂŞtes capable de mettre CHF 900.- par mois de cĂ´tĂ©. Cela sans tenir compte du revenu de votre nouvelle acquisition. Vous ĂŞtes donc Ă mĂŞme d’assumer quelques mois de vacances. En particulier du fait que le loyer de cet objet de CHF 1’000.- est très proche de votre capacitĂ© d’Ă©pargne de CHF 900.-avant investissement.
N.B. CET ARTICLE DE VOUS GARANTI PAS L’OCTROI D’UN PRET